La Résine de CBD est un moyen de consommation de plus en plus en vogue.

Nous pouvons le trouver sous plusieurs aspects, plusieurs formes et plus ou moins concentré en CBD, CBN, CBG, etc…

Cette substance, en effet, est une innovation faite à base de composés naturels qui découlent des plants de cannabis / chanvre.

Nous allons définir précisément ce qu’est la résine de CBD, voir quelles sont les règles principales de conception puis pour finir faire un tour des différentes méthodes de fabrication.

La résine de CBD Kézako ?

La résine de CBD est un véritable condensé de cannabinoïdes et autres terpènes. Afin d’obtenir ce produit nous devons extraire les trichomes, il s’agit de sphères de résine présentes sur les feuilles, les bourgeons et les branches de la plante elle-même.

Il existe divers noms donnés à la résine : « hash », « shit » ou « pollen ». La résine est utilisée depuis l’Antiquité, et plus particulièrement dans des régions comme le Népal ou en Afghanistan.

Différentes pathologies sont traitées par la consommation de résine de CBD, bien qu’il ne s’agisse pas d’un médicament, mais aussi pour apaiser le corps et l’esprit avant certaines cérémonies. Sa forte teneur en cannabinoïdes permet d’obtenir des effets plus intenses et plus puissants qu’avec des fleurs brutes, c’est pourquoi la résine est très appréciée.

​La résine de CBD peut se présenter sous différentes textures, elle peut être collante, grasse ou sèche, en fonction du processus de fabrication et de la variété de plantes qui sont utilisées lors de ce même processus.

​La résine de CBD est comme un couteau suisse, vous pouvez l’incorporer dans toutes vos préparations culinaires.

Nous allons donc voir quels sont les règles principales quant à la fabrication de la résine CBD et les différentes méthodes pouvant être utilisées.

Règles principales de conception de sa résine de CBD

La sélection des variétés des plantes est primordiale et déterminante pour obtenir des produits de haute qualité.

Comme vu précédemment la règle principale, dans la conception de la résine de CBD consiste à séparer les trichomes de la plante puis de les presser en blocs. C’est à partir de cette étape que l’on obtient une sorte de pollen que l’on appelle du « kief » ou « skuff ».

Le fait d’exposer ce pollen à une compression mécanique, puis une exposition au froid ou à la chaleur que le résultat est de la résine de CBD.

Tout ceci est possible, car lors du processus de presse, de l’exposition à la chaleur ou au froid, certaines molécules se décomposent tandis que d’autres fusionnent, c’est ce qui donne cette consistance résineuse aux effets plus intenses de différentes formes, textures et couleurs selon la méthode utilisée.

Les différentes méthodes de conception

1/ La Méthode du tamisage

A l’aide d’un tamis à mailles fines, nous venons séparer les trichomes. Les fleurs de chanvre récoltées à maturité sont secouer ou de frotter, puis séchées afin d’en récupérer la résine poudreuse qui s’en détache. La qualité de la résine obtenue diffère selon l’écart des mailles du tamis. Des mailles fines produiront un hash de meilleure qualité tandis qu’un tamis à mailles plus larges produira une résine de qualité inférieure avec plus de matière végétale.

La durée et l’intensité du processus permet également d’influer sur la qualité du produit final. Plus la chaleur est élevée plus la couleur sera sombre et les effets intenses. L’idée étant tout de même d’obtenir un produit efficace tout en conservant un bel équilibre au niveau des saveurs.

2/ La Méthode “Ice-O-Lator”

La méthode du Ice-O-Lator permet de séparer les trichomes de la fleur par le froid et la force de l’eau. Avant de procéder à cette méthode, il est nécessaire de placer les fleurs de CBD au congélateur pendant 48 heures puis de les mettre dans un récipient rempli d’eau et de glaçons. Ainsi contractés, les trichomes seront plus faciles à détacher. Le mélange doit alors se faire au blender ou au « bubbleator » et ne doit pas dépasser les 5 à 15 minutes au risque de dégrader la qualité de la résine.

Une fois réalisé, il vous suffit de filtrer le mélange obtenu à l’aide d’un tissu aux mailles plus ou moins fines ou encore à l’aide d’un kit d’extraction, l’idée étant de séparer la résine de l’eau.

La dernière étape consiste à faire sécher la résine obtenue à l’air libre en veillant à ne pas l’exposer à la lumière ni à la chaleur. Quelques jours plus tard, votre résine de CBD est prête à être consommée.

3/ La Méthode manuelle

Moins répandue et difficile à mettre en œuvre, il existe la méthode du roulage à la main : il suffit de frictionner les têtes de la plante directement entre les mains puis de récolter la matière qui se colle sur les doigts avant de l’enrouler en boule. Vous obtenez alors votre résine de CBD. Bien évidemment cela nécessite d’avoir les mains propres et sèches et disons-le aussi un brin de patience !

Vous l’aurez compris la qualité de votre résine de CBD dépend de multiples facteurs. La qualité des plantes utilisées ainsi que la méthode d’extraction sélectionnée jouent un rôle déterminant dans la qualité de votre produit fini. Maintenant que vous connaissez ces différentes techniques, vous pouvez réaliser votre propre résine de CBD.

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