En cette période difficile écologiquement, la recherche se concentre en majeure partie sur des solutions énergétiques « propres » afin de pallier les problèmes de pollutions industrielles des sols et du réchauffement.

Nous connaissons les propriétés du chanvre à nettoyer les sols et participer à la gestion du CO2 sur notre planète.

Ludovic Loffreda, fondateur de Hemperious, y a déjà réfléchi et débauche le chanvre dans le but de révolutionner ce projet ambitieux, de créer un biocarburant innovant et révolutionnaire.

Mais d’où provient cette idée ?

Ludovic Loffreda l’a partagé à notre source d’information « CBD Actu », la voici :

Ludovic Loffreda nous explique que l’idée est venue lors de cet été alors qu’il devait couler une dalle. Dû à une jauge en panne, leur Fenwick le fut à son tour.

Ce dernier, pressé par le temps et n’ayant pas d’huile, immédiatement, se rappela que dans leur laboratoire, ils avaient de l’huile de chanvre vierge en bidon de 20 litres.

Malgré son équipier septique, ce dernier alla chercher le bidon, ils ont placé l’huile de chanvre vierge dans le Fenwick et… ça a fonctionné.

Cette belle histoire une fois vécue laisse toutefois place à une interrogation.

Nous savons qu’en France, les nombreux chanvriers français et près de 24 000 hectares cultivés représentent une part très importante de production d’huile. Mais cette production d’huile est exclusivement réservée, pour le moment, à l’industrie de l’alimentaire, du fait que cette dernière est plus rentable et tend vers une raréfaction, d’après Ludovic Loffreda.

Les terres polluées, une solution possible pour la culture du chanvre carburant ?

Si nous lisons Ludovic Loffreda, d’après lui, c’est possible, car ces terres (terres polluées) permettront de ne pas toucher aux terres destinées à l’alimentaire. Ces terres polluées seraient libres de culture aux abords des usines, des centrales nucléaires, où l’agriculture et les pâturages sont rendus impossibles.

Nous savons que le chanvre est une plante très douée quant à la dépollution de la terre. Elle permettrait de dépolluer les sols qui regorgeraient de métaux lourds. Ce qui ferait de l’initiative d’Hemperious une utilité publique.

Hemperious présente différents avantages à leur projet, nous connaissons la dépollution des sols, mais il y a également la dépollution de l’air. Un hectare de chanvre est capable de capter entre 8 et 15 tonnes de CO2. Ce projet permettrait de créer de l’emploi au sein des agriculteurs dont on sait que le métier est plutôt sinistré en France et qui vont produire du biocarburant 100 % naturel, sans odeur et trois fois moins polluant, toujours d’après Hemperious.

C’est pourquoi cette entreprise de génie a d’ores et déjà déposé un brevet sur l’idée globale du système et effectuer sa première campagne de financement en interne de 800 000 € afin d’acheter le matériel nécessaire. Le projet est tellement pharaonique, que pour la partie de distribution, l’entreprise est en discussion avec un nombre incalculable de sociétés dans le but de récupérer près de 1 200 hectares de dons en terrains pollués, mais par ailleurs avec des fabricants automobiles afin qu’ils valident ce nouveau carburant qui entrera dans la catégorie diesel 100 % végétale (B100).

L’idée de départ est de commencer sur un circuit très court, puis de le généraliser afin de sélectionner les collectivités locales durant les phases de test.

D’après Ludovic, ils peuvent produire 500 litres de carburant, à l’hectare, à plus ou moins long terme et il espère avoir des pompes dédiées.

Conclusion

Soucieux de l’évolution climatique et économique de notre planète, nous pensons que cette idée pourrait effectivement être révolutionnaire. Nous imaginons bien l’étendue du projet et soutenons ce genre d’initiative pour le futur de nos enfants.

Nous ne pouvons qu’espérer que tous les acteurs de pouvoir et économique accepteront de jouer le jeu afin de soutenir Hemperious dans cette démarche.

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